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Le Conte de Noël Korloff

VIVEZ LA FABULEUSE AVENTURE DES DANSEUSES ÉTOILES IZA ET ANA...

Iza

Ana

Iza - Korloff Volte Face collection

Ana - Korloff Volte Face collection

Ana - Korloff Volte Face collection

L'histoire 

24 décembre 1990, Paris était à la fête et les décorations faisaient scintiller la ville lumière de mille feux…

L’ambiance féérique de Noël se dessinait sous les yeux émerveillés de Ana. Et pourtant, cette jeune ballerine n’avait qu’un rêve à l’esprit : celui de quitter la capitale et fouler la scène de l’Opéra Mariinsky, à Saint Petersbourg. « Les ballets y sont d’une renommée mondiale et les danseuses les plus talentueuses qui soient » lui contait son amie Iza avec qui elle suivait assidûment les cours de danse classique à l’Opéra Garnier. Devenues inséparables, Iza et Ana étaient deux parisiennes qui nourrissaient une passion sans limite pour cet art. Mais Ana, portée par son rêve et éprise d’aventure, donna rendez-vous à Iza ce matin du réveillon de Noël, sur le quai du train, pour lui faire ses adieux. Direction St Petersbourg à bord de l’Orient Express, un long voyage qui la mènera vers son rêve, pourtant si loin de son amie… Iza confia à Ana un fidèle talisman, témoin du lien précieux qui les unissait et qui lui porterait chance, bonheur et prospérité dans sa quête. Ana ouvrit l’écrin et découvrit avec émotion une matriochka en diamants, surmontée d’une chaîne en or. Elle surnomma le pendentif « Lucky Doll » avant de serrer son amie dans ses bras. « Nous nous reverrons Iza » souffla-t-elle chaleureusement, les joues pourtant rosies par le froid, avant d’embarquer à bord de l’Orient-Express. 

 

Commença alors un long voyage à travers les forêts enneigées et paysages glacés du grand Est. Les lumières parisiennes laissaient à présent place aux flocons qui s’écrasaient délicatement contre la vitre du train.  Parfois elle apercevait des renards au pelage d’argent qui se mouvaient dans ce décor de neige et regardaient passer le train avec stupeur, avant de disparaitre furtivement dans les bois. Ils étaient si rapides et imprévisibles qu’elle les surnomma « Volte Face ». Ana laissait défiler de longues heures ces somptueux paysages givrés ne cessant de songer à son rêve de devenir une grande ballerine de l’Opéra Mariinsky, puis ferma les yeux. A son réveil, elle put apercevoir de fastes toits en forme de dômes... la lumière transperçait les fenêtres et irradiait l’intérieur de son wagon. Les tons froids firent place aux couleurs chatoyantes et épicées. Ana avait trouvé sa seconde ville lumière : Saint Pétersbourg ! Charmée par ces nouvelles perspectives, elle serra contre son cœur son talisman Lucky Doll et eut une pensée tendre envers sa chère Iza. Ana foula la place des Décembristes en sautillant et faisant virevolter sa robe de velours noire. Tout le monde la regardait. C’est alors qu’une idée lui vint à l’esprit, celle d’esquisser quelques pas de danse. Ce sera sa première représentation à Saint Petersbourg ! Entrechat, pas de bourré, sissone et saut de l’ange, sa lourde robe noire semble soudain si légère et vaporeuse… Le sourire aux lèvres, le souffle court, elle salue son public urbain d’une modeste révérence. A cet instant, un homme d’une élégance rare ; vêtu d’un costume queue de pie se présenta à elle, l’air amusé par le spectacle offert par Ana. Il était joaillier diamantaire, propriétaire d’une boutique nommée Korloff fondée en 1978. Il aimait Paris, y avait vécu de belles années, mais son cœur appartenait à la Russie. Son attention se porta ensuite sur le pendentif Lucky Doll de Ana. « C’est une de mes premières créations » lui souffla-t-il avec émotion. Ana n’en revenait pas ! Elle lui confia que sa grande amie Iza, elle aussi ballerine à Paris le lui avait offert pour lui porter chance. Touché, il lui fit une généreuse proposition : « Je donne une réception privée pour la présentation de ma nouvelle collection Opéra. Un spectacle de danse classique accompagnerait à merveille ce bel évènement et j’inviterai les plus grandes danseuses du monde entier. Souhaitez-vous en être ? » Ana explosa de joie. Elle serra au creux de ses doigts son talisman et sourit en pensant à Iza. Quelques jours plus tard, Ana franchit le pas de porte de la prestigieuse enseigne Korloff drapée de tulle noir, saupoudré de paillettes. 

 

Une cinquantaine de convives étaient présents, tous plus élégants les uns que les autres. M. Korloff vint alors à sa rencontre pour l’accueillir. « J’ai quelqu’un à vous présenter Ana ». chuchota-t-il. Son cœur s’emballa lorsqu’en se faufilant au travers des convives elle crut reconnaitre cette chevelure, brune et bouclée. L’émotion lui coupa le souffle lorsqu’elle reconnut le rire d’Iza. Il n’y avait plus de doute, c’était elle. Comment était-ce possible ? Les deux jeunes femmes s’enlacèrent de joie. Elles comprirent au travers du regard brillant de M. Korloff, que cela n’était pas le fruit du hasard. Il avait tout entrepris pour réunir Paris et Saint Pétersbourg au cœur de son événement. Iza était vêtue d’une robe de tulle rose poudré qui se répondait à merveille avec les somptueux volumes noirs que portaient Ana. Le duo de Paris s’apprêtait à éblouir Saint Petersbourg… C’est alors que M. Korloff s’approcha des deux jeunes femmes et leur présenta son fidèle talisman, l’âme de la Maison : Le Korloff Noir. Cette incroyable pierre de 88 carats l’avait accompagné de Paris à Saint Pétersbourg et lui avait apporté chance et succès.  Il leur fit savoir qu’il suffisait d’effleurer la pierre pour voir leurs rêves s’accomplir… Quelques semaines suivirent et Ana reçut un courrier cacheté de l’Opéra Mariinsky. Dans cette lettre, le directeur la convoquait à une audition, il avait tant été impressionné par son interprétation chez Korloff. Quant à Iza, le célèbre joaillier lui proposa de l’aider à décliner sa ligne de joaillerie Opéra et en être l’ambassadrice. 

C’est alors que la légende du Korloff Noir se murmura dans les rues de Paris et Saint Pétersbourg et perpétue, encore à ce jour, l’âme de la Maison Korloff…

 

FiN